Céréales, on en mange trop et pas de la bonne façon !

Céréales, on en mange trop et pas de la bonne façon ! En alimentation, comme pour d’autres sujets, nous sommes souvent victimes d’affirmations qui sont passées dans l’inconscient collectif. Et pas grand monde ne cherche à vérifier ces « vérités », tellement tout parait si évident et bien installé, depuis parfois des siècles et même plus !On retrouve ce problème avec les laitages, la cuisson, le sucre… sans compter les tentatives continuelles de manipulation de la part des industriels, des médias, etc. (exemple ici). Dans cette avalanche d’infos, de pubs et d’idées reçues, on ne prend plus la peine de vérifier les sources… et on avale des quantités astronomiques de blé, de maïs etc. mais est-ce bien si raisonnable ? Et comment faire le tri sur ce sujet ?C’est simple, je vous propose un éclairage pour remettre la nature dans le bon sens et vous permettre de considérer les céréales d’une toute autre façon ! Nous ne sommes pas des granivores Les céréales sont présentes dans toute notre alimentation, mais qui a dit que nous devions manger autant de graines ???Nous ne sommes pas des oiseaux ! Reprenons les bases de l’alimentation humaine.L’anatomie nous enseigne une chose fondamentale : de toutes les espèces, celles dont on est le plus proche, est celle des « frugivores » (fruits ET légumes) ! De par notre dentition, et de par notre système digestif. Nous sommes donc bien plus près des frugivores que des herbivores, des carnivores ou encore des granivores ! Pourtant on nous a appris à l’école que nous étions des omnivores… C’est un peu plus subtil en réalité, mais pour rester sur cette définition, disons que nous sommes : omnivores opportunistes à forte tendance frugivore.Il faut alors bien comprendre les raisons et les conditions de cet aspect omnivore frugivore (et d’ailleurs nous ne sommes pas les seuls mammifères à être omnivores opportunistes).Pourquoi peut-on manger un peu de tout ?Tout simplement car lorsque nous étions des cueilleurs-chasseurs à l’époque du paléolithique (et, fait important, nous n’avons pas évolué génétiquement depuis cette époque, en tout cas pas significativement), notre régime alimentaire était constitué principalement de fruits et légumes, et de jeunes pousses.Lorsque cette alimentation principalement végétale venait à manquer (saisons, maladies ou pénuries diverses), il fallait bien manger autre chose : petit gibier, petit poisson, œufs, larves, racines, feuilles… Mais la consommation de viande ou de poisson (surtout grands animaux) restait probablement modérée car les proies n’étaient pas faciles à attraper. Donc, si l’évolution nous a amené (sur des millions d’années), à devenir omnivore pour augmenter nos chances de survie, ça ne signifie pas pour autant que nous devions manger de la viande à chaque repas, alors que nous sommes « à forte tendance frugivore »… Ne dévions pas !Et surtout omnivore ne signifie pas manger forcément des graines en grande quantité comme on le fait aujourd’hui !Nous ne sommes pas équipés pour les assimiler, car seuls les oiseaux possèdent naturellement le système digestif permettant de les assimiler correctement (jabot-germoir + gésier-broyeur). Les erreurs diététiques de l’ère moderne Après le paléolithique nous avons perverti notre alimentation naturelle une première fois, dès le néolithique, avec la sédentarisation : en l’espace des très peu de temps, nous sommes passé d’une alimentation crue sans gluten/lactose faites de fruits/légumes et peu carnée, à une alimentation majoritairement cuite, faite de céréales, de produits laitiers et de viande ou produits animaux en grande quantité…Et puis est arrivée l’ère industrielle qui a remis une 2ème couche d’erreurs avec intensification de ces 3 aliments : céréales, produits laitiers et viandes/poissons, au détriment de notre alimentation originelle : fruits et légumes.Mais l’ère industrielle n’a pas fait que ça, elle a également « dénaturé » toute la chaîne alimentaire avec : l’agriculture intensive qui a amené son lot de pollutions (engrais/pesticides…) et par conséquence : déminéralisation/dévitalisation des fruits/légumes. l’élevage intensif qui a conduit à des animaux bien plus gras et saturés d’antibiotiques, bourrés de toxines par le stress de l’élevage… sélection et hybridation des céréales notamment blé ET maïs, pour faire des plantes plus grosses, plus résistantes, plus « gluténisées » (pour que vos gâteaux soient plus faciles…), plus raffinés pour faire une meilleure pâte à pizza et. etc. Pire encore : ce blé n’ayant plus aucun goût et étant tellement dénaturé, on vend aux boulangers des farines comportant des dizaines d’additifs chimiques (arômes, améliorants…) pour compenser cet appauvrissement… Sans compter les additifs et transformation industrielles sur les aliments qui sont ajoutés à tout ça… Vu comme ça on se dit : au secours, ça y est c’est encore le discours qui fait qu’on ne peut plus rien manger… Bien au contraire ! Effectivement, on ne peut pas tout éliminer de nos assiettes ! Alors il faut simplement réapprendre certaines bases : le trio fruit/légumes/viande-poisson est ce qui est le plus approprié, tant qu’on essaye de manger pas trop cuits (le plus de cru possible), bio ou local/raisonné (pour éviter le pire en pesticides et autres produits chimiques) et qu’on se contente d’une minorité de viande/poisson de qualité, sans fritures ou cuissons excessives, avec une majorité de végétaux. Les céréales ne sont pas si diététiques ! Pourtant les recommandations officielles et classiques en nutrition, recommandent les céréales comme étant bonnes et nécessaires pour l’équilibre nutritionnel !!!En fait c’est surtout du marketing venant des lobbys céréaliers et grand groupes agro-alimentaires qui ont savamment tissés depuis des années une image de santé liées aux céréales (en finançant allégrement études scientifiques orientées et pubs bien ciblées). C’est aussi parce que ça permet, d’une certaine manière, de compenser l’appauvrissement nutritif des fruits et légumes industriels qui n’apportent plus grand-chose, mais c’est un mauvais calcul !Encore une fois on casse et on tente de réparer au lieu d’arrêter la casse et de revenir à des choses censées. A savoir que : ce besoin important en céréales est faux ! N’oublions pas que les céréales dans la nature n’existent que sous forme de graines !Pour les consommer l’être humain doit avoir recours à la cuisson ! Problème : celle-ci n’est pas un procédé naturel car elle dégrade les qualités nutritionnelles tout en faisant apparaître nombre de toxines ! Donc, en excluant la cuisson, la seule façon de consommer des graines pour l’être humain est de les manger sous
Les produits laitiers sont-ils nocifs ? Je pense que OUI et voici pourquoi !

Trop de produits laitiers est-ce nocif ? Je pense que OUI et voici pourquoi ! Les méfaits du lait font la une de plus en plus fréquemment ! C’est un sujet polémique pour lequel les gens ne savent plus qui croire… Chaque camp apporte ses arguments à grand coup d’études scientifiques, les pro-laits clament que les arguments des anti-laits n’ont pas de valeur scientifique… et les anti-laits répliquent en brandissant l’argument des lobbys, qui financent des études orientées en faveur du lait ! Je ne vais pas tenter de vous convaincre en redonnant les faits et explications scientifiques que l’on peut trouver dans des livres ou sur d’autres sites web, il y en a de très nombreux, et il est fort probable que vous en ayez déjà lu ou même entendu (radio, tv…) à ce sujet.Vous trouverez toutefois une liste de livres conseillés dans ma page « livres », ils concernent l’alimentation saine en général, mais tous expliquent quels sont les effets des laitages, et ils arrivent à peu près tous aux mêmes constats. Mais sans forcément plonger dans ces livres, je vous propose, en 9 points clés, de faire le tour de la question, en mettant en avant le bon sens face aux faits.Ma réflexion, mes recherches et mes observations de praticien sur ce sujet durent depuis plus de 20 ans, c’est vous dire si j’ai eu le temps de lire moults rapports et études sur la question et de pouvoir faire des constats !Notamment, j’ai pu remarquer depuis longtemps, les effets des produits laitiers sur les organismes.Comment ?Par le fait que mes préconisations en tant que praticien en naturopathie, montrent le plus souvent un net regain de santé lorsqu’on supprime les laitages ! Voire dans certains cas, la rémission de symptômes liés à des pathologies difficiles mais très répandues !Pour finir cette intro, je ne prétends pas détenir LA vérité sur ce sujet mais plutôt une opinion solide, construite sur un certain recul, nourrie de relativisation, d’expérience, et donc de ce que je pense être du bon sens !Je suis convaincu que cela vous aidera à faire votre propre choix sur ce sujet, tout naturellement ! Point N°1 : faut-il consommer des produits laitiers à l’âge adulte ? Pourquoi le faudrait-il alors que le lait est un aliment naturellement conçu et destiné aux bébés ???S’il fallait en consommer, la nature aurait évolué d’une tout autre manière, donc ici la réponse me semble évidente, simple et naturelle.D’ailleurs aucun autre mammifère n’en consomme à l’âge adulte et encore moins celui d’une autre espèce ! En quoi serions-nous différents sur ce point ? Et puis à ma connaissance, aucune étude scientifique n’a pu établir de manière indiscutable que le lait est nécessaire à l’âge adulte, il ne l’est donc certainement pas car cela aurait déjà été démontré ! Point N°2 : peut-on consommer des produits à base de laits issus des animaux (vache, brebis, chèvre…) ? Sans rentrer dans les détails biologiques des constituants du lait, il faut savoir que c’est un aliment complexe qui n’est pas fait que de lactose et de calcium !Bien évidemment il y a dans le lait des protéines, des glucides, des lipides et des nutriments type vitamines, sels minéraux etc.Il y a aussi des enzymes, mais il y a des choses dont on parle moins : par exemple des facteurs de croissance. Je vous donnerai ici un exemple tout simple :La maman humaine fabrique un lait destiné à nourrir son bébé humain donc il y a dans son lait de quoi faire grandir son bébé humain, pour son squelette, mais aussi son cerveau, plus important que celui des autres mammifères.Il y a également des composants comme des anticorps, destinés au système immunitaire propre à l’être humain, etc. etc. Si on donnait de ce lait (humain) à un petit veau ou à une brebis, il est fort probable que ces animaux tomberaient malades. En effet, le veau n’aurait pas les facteurs de croissance nécessaire pour lui faire prendre des dizaines de kilo en très peu de temps, le corps de la brebis ne saurait pas assimiler les facteurs de croissance destiné au cerveau humain…Et pour finir ils seraient tous les deux incorrectement protégés des maladies car les anticorps et leur système immunitaire fonctionnent différemment :ce qu’ils absorberaient dans le lait humain, ne serait pas compris par leur corps, les exposant donc plus facilement à des maladies !Vous vous doutez bien que l’inverse est similaire :les laitages des animaux ne sont pas prévus pour nous et contiennent des molécules que notre système digestif ne sait pas assimiler, provoquant des désordres pouvant être problématiques à long terme. Point N°3 : a-t-on besoin des laitages pour le calcium ? La grande croisade en faveur des produits laitiers est le calcium. Ok il y en a dans le lait. Mais il y en a tout autant dans les légumes et notamment dans la famille des choux, dans les amandes etc.Je ne me lancerai même pas dans la bataille qui indique que le calcium des laitages animaux est, non seulement en trop grande quantité, mais surtout bien moins assimilable que le calcium des légumes.Car en fait, deux autres éléments viennent donner la réponse à cette question… Tout d’abord, nos ancêtres du paléolithique avec qui nous partageons la même physiologie (nous n’avons pas, ou très peu, évolué génétiquement depuis cette époque), ne consommaient aucun produit laitier, car l’évolution n’avait pas conduit à ce que ça soit nécessaire… Pourtant ils avaient besoin d’avoir des os solides pour chasser, se protéger etc… Tout cela prouve qu’ils trouvaient le calcium nécessaire dans d’autres aliments sans difficulté, et aussi ils étaient en mouvement très souvent : or on sait aujourd’hui que le sport, ou simplement la marche favorise grandement la fixation du calcium (article sur ce sujet – lanutrition.fr) Deuxièmement, il existe des populations humaines, même à notre époque, qui ne consomment jamais de laitages. Et vous savez-quoi ? Non seulement ces gens n’ont aucun souci avec leurs os mais ils n’ont même pas de soucis avec la fameuse ostéoporose, qui soi-disant, guette les femmes si elles ne consomment pas de laitages !!!Justement : savez-vous quel est l’un des pays le plus touché par l’ostéoporose ? La
La cuisson, un poison ?

La cuisson est pleine d’inconvénients, le point sur un sujet brûlant ! A une époque inondée par les régimes en tout genre et le souci de manger de plus en plus sainement, on s’interroge sur les effets de la cuisson des aliments.La cuisson est de plus en plus pointée du doigt par les scientifiques car elle serait nocive à plus d’un titre ! Non seulement pour ses effets destructeurs sur les vitamines, enzymes, etc., mais aussi par ses apports en molécules toxiques pour notre corps…D’un autre côté, elle permet une meilleure conservation des aliments en détruisant des agents pathogènes divers et variés (bactéries ou autres parasites indésirables…). Alors quelle attitude adopter ? Faut-il écouter les « crudivores » qui mangent comme nos ancêtres du lointain paléolithique (bien avant l’utilisation du feu pour la cuisson) ? Ou bien continuer comme nos ancêtres plus récents qui, lorsqu’ils se sont sédentarisés ont adopté la cuisson et plus récemment, les techniques de stérilisation, pasteurisation… ? La réponse est nuancée et surtout elle devient personnelle en fonction de ses choix de vie, mais pour pouvoir choisir il faut savoir ! Je vous propose un tour d’horizon des bienfaits et méfaits de la cuisson, en détaillant surtout des effets peu connus du grand public et qu’il est précieux de connaitre, si vous êtes dans l’optique d’améliorer votre santé, par une nourriture plus saine et plus adaptée à notre nature profonde ! Les origines de la cuisson des aliments Bien qu’il soit difficile de dater les débuts de la cuisson, on peut considérer qu’elle a commencé, de manière très limitée, vers la fin du paléolithique (env. -10 000 ans avant J.-C.) et selon les régions.Il s’agissait vraisemblablement d’une cuisson de courte durée sur les viandes et poissons uniquement, car de toute façon ils ne disposaient pas à cette époque de récipients pour faire cuire !Elle aurait ensuite été un peu plus répandue progressivement durant le mésolithique (env. -10 000 à -5 000 ans av. J.-C.), mais c’est surtout au néolithique (env. -9 000 à -3 000 ans av. J.-C.) qu’on peut considérer qu’elle s’est généralisée, en même temps que la fin de l’époque des cueilleurs chasseurs, avec la sédentarisation et l’apparition de l’élevage et de l’agriculture. Les raisons de son apparition sont liées à la découverte de ses effets conservateurs mais peut-être aussi de ses côté aromatiques.En effet, la cuisson détruit les germes et permet de conserver les aliments plus longtemps que sous leur forme crue, mais elle permet aussi de développer des arômes qui flattent les naseaux et les papilles… Qu’elle est la raison qui a permis son installation dans notre culture ? Je ne suis pas certain qu’on puisse le déterminer de façon claire et je parie qu’il s’agit d’un mélange progressif de ces deux raisons. Les effets de la cuisson sur les aliments Sans rentrer dans les détails trop techniques, voici en résumé les principaux effets de la cuisson sur les différents nutriments des aliments : Destruction des enzymes (à partir de 47°) – Les enzymes sont nécessaires à la digestion Destruction partielle des vitamines (en fonction de la durée de la cuisson et de la hauteur de la température) – Inutile de vous rappeler l’importance cruciale des vitamines pour la santé… Dénaturation des protéines (dont les enzymes) : coagulation, hydrolyse… – Les effets sur la santé sont variables et complexes mais il y a forcément une perte de qualité nutritionnelle… Modification des lipides (graisses) – Particulièrement lors des fritures et plus encore les fritures à bain ! Modification des glucides (sucres) – Là il s’agit surtout d’apparition de molécules toxiques Inhibition des antioxydants – sauf dans certains cas comme pour le lycopène de la tomate qui augmente avec la cuisson, mais pas le lycopène des fruits comme le pamplemousse qui doit rester cru sinon il disparait. A tout cela il faut ajouter l’apparition de molécules toxiques dues à la cuisson : Acrylamides: c’est hélas très fréquent car cela se produit dans les aliments chauffés à partir de 110 à 120° où certaines protéines réagissent avec des glucides (réaction de Maillard) pour former les acrylamides, entre autres… Benzopyrène : fritures, barbecues, grillades (pain grillé aussi…), poissons fumés… Amines hétérocycliques : viandes grillées, barbecue… Hydroxyméthylfurfural : sucres cuits ou miel chauffé Acroléine : graisses trop chauffées Etc. La liste est longue et nombre de ces molécules ont des effets hautement cancérigènes (d’où la mauvaise réputation grandissante des fritures et barbecues), et autres effets nocifs qui influent sur la santé des intestins, etc. Il y a quand même des effets positifs avec la cuisson : Destruction des agents pathogènes : germes et parasites, d’où une conservation améliorée et une sécurité sanitaire facilitée, là où les filières sont non contrôlées ou déficientes, notamment dans certains pays. Assimilation facilitée de certains aliments – P. ex. les céréales ou encore les légumineuses deviennent assimilables sans germination (grains et farines…), bien qu’en fait il ne faut pas perdre de vue qu’à l’origine les graines sèches, c’est plutôt pour les oiseaux et pas pour l’être humain (mais c’est un autre sujet que j’évoque ici !). Atténuation d’effets nocifs, par exemple : l’ébullition du lait de vache qui casse les molécules non assimilables naturellement par l’homme… Attention tout de même aux mauvais effets des laits animaux sur la santé – laits de vache, brebis etc.) qui ne sont pas des aliments naturellement conçus pour l’être humain). Amélioration de la qualité gustative et odorante des aliments. Les points positifs de la cuisson étant bien connus et plutôt limités en comparaison des dangers, je préfère donc vous parler pour la suite, de ce qui est nocif dans la cuisson. Les effets néfastes de la cuisson sur la santé Les effets cancérigènes des fritures, grillades et autres barbecues sont connus maintenant depuis plusieurs dizaines d’années, mais le message n’est pas encore suffisamment clair ou percutant pour tout le monde.Sachez par exemple qu’une seule bonne pièce de viande de bœuf cuite au barbecue, peut contenir autant de Benzopyrène (cancérigène) que plusieurs centaines de cigarettes… Les autorités minimisent les risques pour ne pas affoler les populations. Par exemple, si vous lisez les recommandations de l’Agence nationale
Le sucre, une douceur piège !

Le sucre, une douceur piège ! Les points clés pour mieux comprendre… Le sucre est omniprésent dans notre alimentation !Le sujet est vaste, donc cet article est un peu long, mais il est fondamental et doit faire partie des toutes premières précautions à prendre, lorsque l’on a décidé de faire attention à sa santé. Je ne vais pas vous dire ici qu’il ne faut pas abuser du sucre à cause des calories, et des risques associés de prise de poids, car c’est évident et vous devez déjà le savoir… Par contre il y a d’autres raisons, bien moins connues, qui font du sucre un ennemi de votre santé, surtout si vous ne vous préoccupez pas du type de sucre que vous consommez quotidiennement. J’écrierai des articles sur d’autres substances sucrantes comme le miel, les sirops d’érable/agave etc., y compris le fructose, car il y a beaucoup à dire, ainsi que sur les fameux édulcorants très à la mode depuis quelques années.Mais essayons déjà d’y voir clair avec le sucre classique (betterave ou canne à sucre) qui est le sucre le plus répandu dans beaucoup de pays, dont le nôtre, et qui est donc le sujet principal de cet article. Les faits Le sucre, on le rencontre dans nos desserts, dans certains jus de fruits, dans les sodas, les infusions, le thé, le café, le chocolat, mais également dans les plats préparés industriels, etc., donc dans des endroits auquel on ne pense pas forcément de prime abord. Le sucre ajouté est souvent cité dans les problèmes de santé mais avant de voir pourquoi, voyons déjà un peu quelles sont ses différentes formes car pour trouver le bon il va falloir trier ! Le type de sucre le plus connu dans nos contrées est le sucre blanc en poudre ou en morceaux, que l’on ajoute dans nos desserts, nos cafés, thé et autres infusions.La plupart du temps il s’agit de sucre de betterave ou de canne à sucre. Le sucre est raffiné depuis des siècles en séparant les constituants naturels de la plante, du saccharose.Ainsi le produit final contient env. 95% de ce saccharose qui est l’association de 2 molécules : glucose + fructose.Les constituants qui ont été retirés de la plante sont nombreux, mais parmi ceux qui comptent, il y a par exemple les vitamines et surtout les sels minéraux qui sont donc absent du produit final. Le sucre en poudre ou en morceaux existe aussi sous d’autres formes ou d’autres noms : sucre blond sucre roux sucre candi vergeoise cassonade sirop de canne ou sirop de sucre sucre brun/brut/non raffiné… En l’absence de législation sur ces appellations il peut y avoir confusion, j’y reviendrai dans le paragraphe « Les solutions » Au-delà du sucre en tant que produit de consommation directe, il existe aussi des sucres encore plus transformés et qui sont utilisés par l’industrie agro-alimentaire dans les plats cuisinés, les desserts, la viennoiserie, la confiserie, les sodas etc. Ces sucres apparaissent dans la liste des ingrédients sous différents noms tels que : sucre inverti, saccharose, glucose, fructose, maltose, lactose, etc. Les effets Comme je le répète souvent dans ce blog, ce qui est alimentaire et qui n’existe pas naturellement (c.à.d. sans transformation) dans la nature, est le plus souvent néfaste pour notre santé. Cf. « Effets des produits transformés » Le sucre blanc, donc transformé car raffiné, n’est clairement pas fait pour notre corps.D’autant qu’il est séparé des nutriments tels que les sels minéraux qui protègent en partie de ses mauvais effets.Le résultat est un sucre que le corps va très mal assimiler et qui va même être agressif pour nous. Pour commencer, l’un des effets néfastes dont on parle peu, car aujourd’hui on est focalisé principalement sur les calories, c’est l’acidité !Et oui le sucre raffiné est responsable d’acidité et c’est l’une des causes de la formation des caries. Le sucre raffiné va contribuer à placer le corps en acidose, ce qui attaque (entre autres) l’émail des dents et les fragilise…Indirectement (en raison de l’acidité) cela va aussi contribuer à déminéraliser l’organisme et donc à faciliter voire provoquer des carences en magnésium, calcium, fer etc.D’ailleurs, l’acidité à laquelle nous sommes soumis avec l’alimentation moderne est un réel problème car elle n’est pas causée que par le sucre, même s’il y participe largement. Mais ça aussi j’y reviendrai largement dans d’autres billets. Mais ça n’est pas fini : à chaque prise de sucre blanc, et pire encore quand il est ingéré avec des graisses (comme dans certaines pâtisseries ou après un repas un peu gras), le saccharose va agresser la flore intestinale car il favorise la fermentation et va déséquilibrer cette flore si importante pour notre santé.A long terme on fragilise notre organisme et on favorise indirectement l’apparition de maladies graves. Vous commencez à comprendre pourquoi le sucre est un véritable fléau… Ça ne vous effraie pas suffisamment ? Alors lisez bien ceci : le sucre est le carburant des tumeurs !Et oui, les cellules cancéreuses se nourrissent du glucose dans le sang, et quoi de mieux que du sucre raffiné pour vite passer dans le sang et faire monter le taux de glucose…Dans une étude publiée le 26 Juin 2012 dans la revue Molecular Systems Biology, Graeber et ses collègues démontrent que la privation de glucose – qui consiste à priver les cellules cancéreuses de glucose – active une boucle d’amplification métabolique et de signalisation conduisant à la mort des cellules cancéreuses en raison d’une accumulation toxique des radicaux libres.Pour celles et ceux qui lisent l’anglais vous pouvez lire ICI la confirmation de ce que je viens de vous dire…Attention, il semble que le problème soit le même pour le fructose (sucre naturel des fruits), lire cet article, surtout les fructoses raffinés comme celui du sirop de maïs.Ce qui signifie une fois de plus qu’il vaut mieux consommer les aliments non transformés/raffinés, donc les fruits intacts (ni cuits, ni en jus), et sans en abuser comme pour tout. Les solutions Sans déballer trop de détails chimiques ou biologiques, on sait aujourd’hui que le sucre non